KING KONG (1933)

De Merian C. Cooper, Ernest B. Schoedsack

Fantastique - 1h40 - Tous publics

Le mythe de King Kong est universel. Mais à l'époque de sa gestation, on imagine aisément que sur le papier, ce projet s'annonçait sacrément casse-gueule, carrément improbable. Sa réussite était-elle un coup de génie ou un coup de bol ? Peut-être que comme tous les artistes qu'on qualifie de visionnaires a posteriori, Cooper et Schoedsack ont mené leur bateau avec la volonté indéfectible de produire un meilleur film d'aventures, un meilleur film de monstres, un meilleur film d'action, un meilleur film dramatique que tout ce qui se faisait jusqu'alors. En a résulté un chef-d’œuvre séminal au symbolisme intelligent et un spectacle révolutionnaire (des effets spéciaux anthologiques de Willis O'Brien). Bien avant que le terme n'apparaisse, était né le premier grand blockbuster de l'histoire du cinéma.

TSUI HARK (1984-1986)

SHANGHAI BLUES (1984)

Titre original : SHANG HAI ZHI YEN

Comédie - 1h43 - Tous publics

PEKING OPERA BLUES (1986)

Titre original : DO MA DAAN

Comédie - 1h44 - Tous publics

Le prolifique Tsui Hark n'a pas chômé dans sa carrière à Hong-Kong (producteur, réalisateur, scénariste, acteur !). Au milieu d'ouvrages fantasmagoriques (ZU, LES GUERRIERS DE LA MONTAGNE MAGIQUE) et martiaux (IL ETAIT UNE FOIS EN CHINE), il a souvent montré de l'appétit pour les comédies burlesques et romantiques, à l'image de ce diptyque vivifiant. Les histoires ne sont pas liées mais elles ont en commun une mise en scène foisonnante, un rythme effréné et des figures féminines enthousiasmantes.

LA VALSE DES PANTINS (1982)

De Martin Scorsese

Titre original : THE KING OF COMEDY

Comédie Dramatique - 1h49 - Tous publics

Le tandem Martin Scorsese / Robert De Niro est une affaire qui roule depuis quelques années déjà quand vient ce nouveau chef-d’œuvre qui porte bien son titre original. Face à la caméra de son réalisateur fétiche, l'acteur américain fait preuve d'un abattage ahurissant pour incarner un personnage qui cherche à exister dans son univers par tous les moyens. Cocasse, pathétique ou malaisant, son Rupert Pupkin n'est pas très éloigné du Travis Bickle de TAXI DRIVER. La fin est simplement plus ironique.