mardi 25 juillet 2023

HOUSE (1977)

De Nobuhiko Ôbayashi

Titre original : HAUSU
Fantastique - 1h28 - Tous publics

Un film de déglingo, parfait pour une séance d'hallucinations collectives. Mais ça marche aussi en étant tout seul installé dans le canapé. Attention toutefois à ce que ce dernier ne se mette pas à se balancer dans tous les sens, qu'il ne prenne feu spontanément en sifflotant une comptine, ou qu'il ne se replie sur vous façon origami sans prévenir. Tout est possible devant une telle fantasmagorie...






dimanche 9 juillet 2023

GUZAARISH (2010)

De Sanjay Leela Bhansali

Drame - 2h06 - Tous publics

Si vous êtes lassé des comédies musicales ébouriffantes de Bollywood, ce mélodrame permet d'avoir une approche tout autre. La splendeur esthétique du réalisateur du classique DEVDAS (2002), déjà avec l'actrice Aishwarya Rai Bachchan, est ici au service de l'histoire émouvante d'un magicien vedette, devenu tétraplégique à la suite d'un accident de scène, qui souhaite obtenir son euthanasie, allant à l'encontre des lois du pays interdisant cet acte et de ses admirateurs à qui il donne de la joie et de l'espoir via une émission de radio. Tout simplement beau et profond.






jeudi 6 juillet 2023

SCARFACE (1932)

De Howard Hawks

Policier - 1h33 - Tous publics

Le remake que Brian De Palma a réalisé en 1983 est archi-connu, même pour les cinéphiles qui ne l'ont pas vu. Mais quitte à se faire une bonne balafre de gangster, ce serait dommage de passer à côté du film original, mitraillé énergiquement par le génial Howard Hawks. Au début des années 30 aux États-Unis, la fiction rejoint la réalité de la violence criminelle et l'on peut dire que cet ambitieux Scarface, 1er du nom, envoie du bois... ou plutôt du plomb !






lundi 3 juillet 2023

J'ACCUSE (1919-1938)

J'ACCUSE (1919)

De Abel Gance

Drame - 2h46 - Tous publics

J'ACCUSE (1938)

De Abel Gance

Drame - 1h44 - Tous publics avec avertissement

Les "J'ACCUSE" des titres n'ont rien à voir avec le "J'ACCUSE" de Émile Zola, même si les films constituent néanmoins un cri du cœur de leur réalisateur. Abel Gance prend pour toile de fond la Première Guerre Mondiale et les horreurs qu'elles a entraînées. Le premier film, tourné à la fin du conflit, renferme une note d'espoir au milieu d'un triangle amoureux que la guerre va chambouler, une lueur d'humanité malgré la tragédie. Le second film, une sorte de remake tourné juste avant le nouveau drame mondial à venir, est une mise en garde désespérée, d'une noirceur prémonitoire, illustrée par le biais d'un ancien soldat tourmenté craignant qu'un évènement terrible se produise. Deux visions électrisantes.